Griffe de Louves

La griffe, c’est la marque. Une signature pour affirmer sa singularité. Le vêtement est pour moi une façon d’exprimer qui nous sommes, il nous enveloppe, porte notre odeur, accompagne nos mouvements. Le vêtement est notre seconde peau et c’est beaucoup !

La griffe évoque aussi l’animalité qui est en nous. La louve peut griffer pour défendre les siens !

Enfin la griffe symbolise l’empreinte. Celle de la louve dans la neige, celle de la mode durable pour un environnement préservé. Un beau dessin, un beau dessein !

Et la louve ? Quel bel animal ! Elle évoque pour moi la femme sauvage qui est en nous, celle qui fait confiance à son instinct, celle qui se sent bien dans la nature, qui court dans l’herbe fraiche et salue le soleil !

Louves au pluriel, parce que les collectifs de femmes me touchent par la solidarité et la bienveillance qui s’y expriment. L’énergie joyeuse et forte des femmes réunies me fascine, c’est que je nomme « sororité ». Moi qui n’ai pas eu de sœur, j’apprécie de plus en plus ces belles rencontres, au gré des projets, au fil de la vie.

Griffe de louves, c’est une invitation à entrer dans un imaginaire, propre à chacune et inconsciemment partagé sans doute. C’est un voyage.

Griffe de louves, c’est une marque de kimonos éco-conçus et aussi une expérience collective et enjouée proposées aux femmes autour de la mode durable et de leur pouvoir d’agir pour la planète et leur bien-être. En projet : des défilés de mode, des expositions, des actions solidaires pour les femmes et la planète.

Qui est la conceptrice de Griffe de Louves ?

On me dit poète, engagée, positive, dynamique… Je suis Sylvie Bourgougnon et j’ai la fibre créative, plantée dès mon enfance, cultivée dans mon métier de communicante, débordante quand je me mets à danser ou à imaginer un vêtement. Choquée par les scandales de la fast fashion, émue par la naissance de mes petits-fils, je m’engage dans la mode durable au point de devenir entrepreneure à impact ! Je vis à Saint-Etienne. Les tissus vintage et les savoir-faire textiles de la Loire stimulent mon goût pour l’esthétique et la qualité. J’ai un coach styliste formidable, Sofiane Aissi et je fais équipe avec une couturière de talent, Caroline Juy. Portée par les énergies positives qui m’accompagnent, j’ai envie de constituer un collectif de femmes pour passer à l’action, ensemble.

Pourquoi des kimonos ?

Une forme simple
C'est la simplicité qui fait la beauté de ce vêtement, des rectangles qui s'assemblent, une histoire qui se raconte depuis le dos jusqu’au bout des manches...

Le kimono Griffe de louves s'adapte aux corps, il est généreux, souple, confortable. Il s'adapte à nos envies du jour, à la météo. A l’automne, je le porte souvent sur un blouson ou une veste, pour donner du peps ou un supplément d'âme à une tenue basique. Et quand je pose le blouson, j'enfile à nouveau le kimono, en tenue de bureau par exemple. Je le porte ceinturé ou libre de flotter dans l'air quand je marche. Je le porte sur une jupe droite sobre ou sur un jean, en bottines, en sandales ou en sneakers, habillée ou décontractée. Pour les modèles réversibles, il apporte le luxe d'une double vie...

Il traverse le temps
Né au Japon, au VIIe siècle (un jour, je vous raconterai son histoire passionnante), le kimono a beaucoup inspiré les couturiers français. Je pense notamment à Paul Poiret et Madeleine Vionnet, au début du siècle. Et il n'a jamais cessé d'exister.

Le kimono traverse le temps quand il est confectionné avec soin et avec des tissus de qualité…en mode durable.

Il s'est fait une place dans mes penderies depuis mon adolescence. La féminité qu'il dégage me touche : sa fluidité, sa retenue et/ou son exubérance si on le libère de sa ceinture. Bien sûr, la femme louve ne va mettre trois heures à superposer les kimonos et à les ceinturer comme la geicha, car elle a soif de liberté et de mouvement. C'est pourquoi la ceinture est une option à choisir selon l'humeur du moment.

Une source d’inspiration

Le kimono véhicule tout un imaginaire. Il est pour moi une belle occasion de libérer sa créativité. Faire parler les tissus, jouer sur sa longueur, Faire de son dos un tableau. Faire dialoguer les matières. J'ai voulu partir de sa forme originelle pour m'en libérer à dessein. J'ai gardé les proportions, les manches ouvertes, tout en aménageant l'encolure par exemple.

Le déclic
Quand j'ai voulu créer une marque de mode durable, j'avais plein d'idées de vêtements en tête. Et puis j'ai commencé mon sourcing matières et je suis tombée amoureuse de tissus d'ameublement vintage, dans l’atelier boutique de
Patrice Domper à Saint-Etienne. Il y avait des motifs japonisant et là, déclic, le kimono est revenu à la surface, comme une évidence. Ces échantillons rectangulaires que ce tapissier passionné avait conservé sur ses étagères depuis les années 80 deviendraient des tableaux et trouveraient leur place au dos des kimonos. Dans la culture japonaise, le dos est très important et je trouve intéressant d'apporter ce nouveau regard. Aller au delà de l'apparence, du face à face. Et quand j'ai davantage de tissus et que les motifs s'y prêtent, c'est tout le kimono qui devient tableau vivant !

Les engagements de Griffe de Louves

Le choix de la mode responsable et de l’écoconception : qualité de la confection française (Loire), qualité des tissus, informations sur les produits, upcycling, circuits courts, utilisation des chutes de confection pour des accessoires, pré-commandes pour éviter la surproduction et les stocks dormants, utilisation de matières durables et recyclables au maximum, concept intemporel du vêtement.

Remerciements
Griffe de louves n’aurait pas vu le jour sans l’écoute, le soutien de mes proches, et sans les conseils avisés des professionnels qui ont pris le temps d’échanger avec moi et de me former. Merci à eux, merci aux collègues de Fashion Green Hub et de la Turbine Créative, Manufacture de proximité.

Les plus beaux kimonos sont à créer...

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